António Guterres

En cette Journée mondiale de la vie sauvage, nous contemplons notre responsabilité de protéger la magnifique diversité de la vie sur notre planète. Et nous reconnaissons notre lamentable échec.

Les activités humaines détruisent des forêts, des jungles, des terres agricoles, des océans, des rivières, des mers et des lacs autrefois florissants. Un million d'espèces frôlent l'extinction, à cause de la destruction de leurs habitats, de la pollution par les combustibles fossiles et de l'aggravation de la crise climatique. Nous devons mettre fin à cette guerre contre la nature.

La bonne nouvelle c’est que nous avons les outils, les connaissances et les solutions. Cette année marque le 50ème anniversaire de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction, qui a permis de protéger des milliers de plantes et d'animaux. L'accord conclu l'année dernière sur le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal a été un pas important pour mettre notre planète sur la voie de la guérison.

Comme le souligne le thème de cette année, « Ensemble pour la conservation de la faune et de la flore sauvages », nous devons travailler avec les gouvernements, la société civile et le secteur privé pour transformer les engagements en actions. Et nous devons prendre dès maintenant des mesures beaucoup plus radicales pour réduire les émissions, accélérer les énergies renouvelables et renforcer la résilience climatique. 

À tous les niveaux, nous devons mettre en avant les voix des communautés locales et des populations autochtones, qui sont les gardiens les plus actifs de la biodiversité dans le monde et leur donner une place centrale, et leur donner une place centrale. 

Aujourd'hui et chaque jour, faisons tous notre possible pour préserver les habitats naturels et construire un avenir prospère pour tous les êtres vivants.
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